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La mouna d’oran

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la mouna d’oran

La mouna  ou la mona est une brioche Algérienne typique de la ville d’Oran un héritage culinaire multiculturelle laisser par les espagnols et les pieds-noirs chrétiens qui la confectionner pour fêter le lundi de  pâques après l’indépendance de l’Algérie . cette recette a perdurer de mère en fille et se prépare pour les gouters de l’après-midi  on  la retrouve  même  dans les étals des boulangeries oranaise et Algérienne

Mounamouna 1

 

Ingrédients

-Pour le levain

-200g de farine

-100g de lait tiède

-40g de levure boulangère

Pour la pate

-800g de farine

-4 œufs

-2 bonne pincée de sel

-220g de sucre semoule

-le zeste d’un citron

-le zeste d’une orange

-150ml d’huile

-4cl d’eau de fleur d’oranger

Dorure:

un jaune d’œuf

-1c a soupe d’eau de fleur d’oranger

-1pincée de sel

-sucre perlé

 

IMG_0805Préparation:

Préparer le levain dans un bol mettre la farine le lait et la levure émiettée et pétrir quelques minutes laisser le levain dans le bol et filmer et réserver dans un endroit sec toute une nuit

Mélanger le sucre avec les zestes de citron et orange et réserver au réfrigérateur toute une nuit

-Le lendemain dans le bol du pétrin battre les œufs avec le mélange sucre zestes ajouter le sel et l’huile ainsi que la farine et le levain et puis 4cl d’eau de fleur d’oranger pétrir longuement la pate ajouter de l’eau tiède si besoin

-Laisser lever la pate dans un endroit chaud pendant

1h

-Dégazer la pate et partager la en 3 voir 4 boules former des ronds

et placer-les sur des plateaux graissés légèrement d’huile et de  farine

-Préparer la dorure mélangeant le jaune d’œuf l’eau de fleur d’oranger et le sel badigeonner au pinceau les boules de mouna et faire des incisions en croix sur les  dessus avec u

le dos d’un couteau ou scalpel alimentaire

-Saupoudrer le dessus de sucre perlé et un peu de sucre en poudre

-Laisser lever 1h30m

– Enfourner dans un four chaud a 170c pendant 35min environ

la mouna
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La Cuisine de mes racines est un joli carnet culinaire entre héritage familial et recettes de tout au horizon. -Une cuisine colorée, méditerranéenne, un brassage de culture entre pâtisseries françaises et gâteaux algériens , Cuisine du sud et Cuisine maghrébine enfin une cuisine au-delà des frontières

2 commentaires to “La mouna d’oran”

  1. Bea dit :

    Merci pour ces infos et la recette de la mouna . Suis d’origine Algerienne et Polonaise et je ne connaissais pas cette tradition. Mon Mari a acheté la mouna en supermarché mais je pense qu’on la petrira nous meme en 2019;-) Bon Lundi de Pâques!

  2. garcia dit :

    le vrai nom est Mona et c’est une BRIOCHE PIEDS NOIRS qui sont Français d’Algerie souvent d’origine Espagnole
    Tradition
    La mouna se préparait traditionnellement par la mère de famille, avec l’aide des enfants ; elle pouvait être cuite à la maison, ou dans le four du boulanger. On la mangeait le jour de Pâques et le lundi lors de l’excursion traditionnelle. Ce gâteau ne s’achetait pas, il était offert aux personnes présentes lors des réunions familiales ou d’amis.
    L’importance de la mouna était telle que Marc Baroli a écrit : « Pâques est seulement la veille de la Mouna » et que « faire la mouna » est devenu synonyme de « piqueniquer à Pâques ».
    La dégustation de la mouna est entrée dans le midi de la France, dans les années 1960, avec le rapatriement des Pieds-Noirs.

    Origine du nom
    La mouna ou mona étant semblable à la mona de Pascua espagnole, il est souvent affirmé que cette pâtisserie a été amenée par les Espagnols en Oranie.
    Une autre hypothèse rapproche le nom du gâteau de celui du fort construit par le premier gouverneur espagnol, don Diego, marquis de Comarez, à l’endroit même du débarquement ; ce fort fut appelé Castillo de la Mona (Château de la Guenon, devenu fort de la Moune, puis Fort Lamoune), car, dit-on, l’endroit entièrement boisé était habité par des bandes de singes (mona en espagnol). Pour la fête de Pâques, les familles auraient fait passer aux prisonniers du fort des gâteaux, piqués sur de longues perches, qui auraient pris le nom du lieu.
    Une troisième hypothèse avance que le gâteau porterait ce nom parce que les Oranais avaient l’habitude d’aller piqueniquer près de ce fort, à Pâques.

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